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3 conseils d'écriture

Dernière mise à jour : 17 déc. 2019

Je vous délivre mon premier article sur l’écriture à l’occasion d’un événement inter-blogueurs. Je remercie au passage les experts du marketing digital qui organisent de tels événements et prodiguent leurs précieux conseils (voir en fin d’article toutes les informations). C’est grâce à eux que nous pouvons gagner en visibilité.


De mon côté, l’expertise me vient plus de ces dizaines d’années d’écriture et, plus récemment, vers les facilité que nous offrent Internet et l’auto-édition.


Voici trois conseils d’écriture.



1. Soyez certain d’écrire de votre meilleure plume


Il est très simple d’écrire. Nous avons tous des pensées qui souhaitent s’exprimer. Pour une raison ou pour une autre, nous souhaitons les mettre sur le papier.


Il est indispensable de distinguer deux écritures :

- celle qui est pour moi ou une sorte d’émanation de mon esprit et sert avant tout à moi (réponse à une frustration, besoin de clarifier les choses, d’exorciser un problème),

- celle que je destine d’emblée à un public, en raison de mon imagination débordante ou, tout simplement, d’un souhait d’écrire, enfin !


Pour la première écriture, le résultat sera plus complexe. Cela n’en fera pas immédiatement un livre à publier. Ce sera probablement autre chose qu’un roman, il va y avoir beaucoup de travail pour trouver la forme et le fond qui conviennent.


La deuxième écriture est bien celle qui vise à être lue par d’autres. Elle s’inscrit plus dans des codes, par exemple le roman, tout en vous laissant l’expression d’un style et d’idées originales.

Si vous n’êtes pas prêt à travailler et retravailler sans cesse, n’écrivez que pour vous-même, ne publiez pas.

Ayez donc en tête, lors de l’écriture de chaque mot, que la phrase, le paragraphe, le sens, l’histoire seront lus par une personne qui l’accueillera avec sa propre perception.


Cela signifie juste qu’il faut écrire bien dès le début.


Ma méthode :

- couper toute source de pollution de l’esprit. Notamment la musique. J’ai écrit des milliers de mots en musique et, à la relecture, seuls les paragraphes exaltés étaient bons. Mais cela n’a jamais créé un livre complet qui se tient.

- Penser la phrase, la situation, avant de la coucher sur le papier. L’écriture automatique (direct du producteur au consommateur) marche bien pour les phrases courtes, mais une phrase plus longue doit être structurée, intelligible. Il faut donc la bâtir avant de l’écrire. Idem pour les paragraphes et les livres. Impossible d’écrire sans réfléchir auparavant.



2. Relisez-vous, que diable ! Et réécrivez…


Ma méthode : si je n’ai pas envie de relire, c’est qu’il y a un truc mal écrit. Il faut donc oser se le dire, se mettre à relire, pointer absolument tout ce qui ne va pas.


Comment peut-on estimer qu’un lecteur va apprécier un paragraphe qu’il vous est pénible de relire ?

Si vous tiquez sur une phrase lourde, incompréhensible, un chapitre qui ne tient pas, jetez tout ! Il sera plus efficace de tout réécrire avec une bonne méthode que de tout modifier, vouloir garder contre vents et marées des choses, sous prétexte qu’elles sont écrites !



3. Faites-vous relire… mais sélectionnez vos relecteurs


Il est indispensable d’utiliser des bêta-lecteurs et de définir précisément ce que vous attendez d’eux. Il n’est pas donné à tout le monde d’être bêta-lecteur. C’est une personne idéale, très souple et capable de prendre du recul par rapport à sa propre personnalité pour vous faire un retour constructif sur votre œuvre.


Cette personne doit donc être suffisamment éloignée de vous.


Elle doit aussi connaître le genre littéraire dans lequel vous écrivez, elle pourra détecter les écarts ou les incohérences, l’originalité ou non, etc.


Le bêta-lecteur doit faire abstraction de la manière dont il aurait écrit, des sentiments que vous provoquez et qui font partie de votre œuvre.

Le bêta lecteur qui vous dit qu’il aime bien la littérature de vampires et qui vous reproche de faire couler l’hémoglobine de temps en temps est à jeter ! Idem pour celui qui vous réécrit vos phrases ou votre histoire.


Il faut plusieurs bêta lecteurs pour se faire une idée sur plusieurs points de vue et retenir les remarques qui se répètent… mais pas qu’elles ! C’est tout votre art : détecter ce qui ne va pas, ce qu’il faut garder, ce qu’il faut retravailler. Le questionnaire précis envoyé avant la lecture est une très bonne chose, mais rien ne vaut le débriefing après la lecture, sur la base du questionnaire.


Et alors, retour au point 2 : réécriture et relecture !



 

Cet article participe à l’évènement « 3 conseils pour un auteur indépendant » du blog ecrire-et-etre-lu. J’apprécie beaucoup ce blog, voici 3 articles pour approfondir le sujet :


 


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