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  • Photo du rédacteurEd Arty

Burnout : le commencement

Mon adolescence a démarré plus tard que prévu.


Je me croyais laid, timide, complexé par mon physique et ayant tendance à m'évader du monde réel.


En première et terminale - et après - j'étais réellement en crise.


En opposition avec mon père, aussi, qui réagissait frontalement à mon mal-être ou le déclenchait par des remarques sur mes résultats scolaires ou sur mon comportement. Je me réfugiais en effet dans la musique, que j'écoutais tant et plus. Et comme il m'était impossible de gâcher la musique par mes devoirs, je choisissais vite entre travailler et écouter, rêvasser.


C'était une époque extraordinaire sur le plan musical : explosion des radios libres, découverte de dizaines de groupes et genres musicaux issus autant des années rock, punk, heavy, disco, que de la new wave et tous ses avatars cold et gothiques. A cette époque, je voulais ressentir la folie d'un chanteur devant une foule en liesse. J'avais décidé d'être rock-star. Puis artiste. Ou les deux. Ou plutôt écrivain, ce qui convenait plus à mon côté timide.


J'avais néanmoins quelques facilités dans la vie, ce qui fait que j'ai pu suivre mes études jusqu'au bout malgré les grognements de mon père devant mes notes limites et mes redoublements "sur le tard" pour cause de recherche d'orientation. Cela n'empêchait pas la perte de confiance permanente, l'autosuggestion négative dans toutes les situations de ma vie. Je me souviens que je rougissais chaque fois qu'on me posait une question.


J'ai compté les années de mal-être avant d'obtenir un diplôme et ai même eu une période où je n'avais qu'une hâte chaque jour : aller me coucher pour me réfugier dans les histoires imaginaires que je me racontais.


Je ne le savais pas alors, mais je vivais mon premier épisode dépressif.

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