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  • Photo du rédacteurEd Arty

Chroniques du confinement - jour #11

Côté travail cette fois. Je salue toutes les entreprises du tertiaire qui peuvent s'organiser autour du télétravail, quitte à y aller à marche forcée. Arrêter des projets, mettre en chômage technique des salariés, c'est faire le jeu de la mort, mettre encore plus à mal l'économie.

Tout le monde sait que la vie ne sera plus la même lorsque nous remettrons le nez dans nos rues et nos transports en commun.

De nouveaux usages, de nouvelles règles économiques devront être mises en place, le télétravail et l'agilité de chacun sont et seront mis à contribution.

Alors oui, bravo à ces entreprises qui absorbent la baisse d'activité mais continuent à pousser la vie.

Il y a bien évidemment une conduite du changement à mener pour que les personnes à la limite des usages informatiques puissent se former. Les médecins à la téléconsultation oui, à condition de maîtriser les réunions par visio et l'outil informatique. Les libéraux sont déjà habitués, les autres vont devoir s'y mettre. Il en va de même de toutes les personnes qui n'étaient pas forcées, jusqu'à présent, de mener des réunions à distance. Horrible virus qui tue les plus fragiles et risque de briser des personnes ne supportant pas le confinement et les nouvelles technologies.


Il y a néanmoins un problème tout n'étant pas rose dans le télétravail. Certes il n'y a plus de problèmes de transports, il y a l'univers plus ou moins agréable de son "sweet home", parfois avec jardin. Mais il y a aussi les longues heures en réunions, casque vissé sur les oreilles, yeux basculant d'une fenêtre à l'autre d'un minuscule écran d'ordinateur portable, mauvaise position de travail sur un bureau ou un coin de table inadaptés, sur un lit ou un fauteuil, l'ordinateur sur les genoux.

Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) nous guettent.

J'ai personnellement fait un burnout. L'un des facteurs aggravants est d'avoir stressé et travaillé comme un malade sur des tableaux Excel à longueur de journées. Crispées à jamais, mes cervicales en gardent un souvenir qui ne s'estompera plus. Seul un anxiolytique peut me soulager aujourd'hui et je dois subir des crises régulières où, sans raison aucune, mon corps me demande de me calmer : vertiges très désagréables et douleurs.

Sachons survivre durant cette période en profitant de la maison, en se ménageant des pauses et en s'assurant de remonter au management les troubles constatés, pour qu'il permettent à l'entreprise de pourvoir compter suffisamment longtemps sur ses humains.

Qui veut aller loin ménage sa monture…

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