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  • Photo du rédacteurEd Arty

Chroniques du confinement - jour #4

Grosse préoccupation ce matin pour mes cheveux. Nous avions tout prévu : PQ, Whisky, bière, café et quelques pâtes pour nourrir les enfants.

Mais nous avons oublié l'essentiel : mes cheveux ! Ma dernière visite chez le coiffeur remonte à 3 ou 4 semaines, je ne tiendrai donc logiquement pas plus de 3 semaines.

Pendant ce temps, je vais avoir une belle moumoute dans le cou, sur les oreilles et chaque matin au réveil une belle crête de punk à chien ! Il va falloir mettre au point un plan de secours : je vais dire à ma femme de se former grâce à un tuto sur internet.


Toujours pas de bagarres à la maison entre les enfants et nous, à part une crise liée à l'arrivée d'un bulletin de notes. Nous sommes dans un paradoxe flagrant : les enfants doivent utiliser toutes les technologies et réseaux sociaux disponibles pour suivre les cours alors que nous avons jusque-là freiné leurs ardeurs (bien qu'ils ne soient pas à plaindre avec un accès assez large jusqu'à présent).


Il est intéressant de constater que les voix sont assez feutrées durant la période de travail, chacun pouvant être en réunion à tout moment.


Le sujet suivant est celui du sport : premiers cours en appartement de la part des professeurs. Je compte bien faire chaque matin moi aussi 15 minutes d'exercices.

Le grand vase de chine offert par belle-maman est la première victime du coronavirus chez nous.

Il n'a pas résisté à la première séance de step, c'est bien dommage, je comptais le dézinguer en le lançant par la fenêtre !


Côté travail en clientèle, c'est rigolo. Beaucoup n'ont aucune maîtrise des technologies et il faut faire preuve de patience et de pédagogie. Et expliquer que le travail peut continuer au travers de réunions en ligne. Mais c'est très difficile pour des personnes qui n'utilisent pas l'ordinateur en permanence. Idem pour les professeurs qui ne maîtrisent pas tous les technologies.


Le soleil s'est un peu voilé, bien dommage car toutes les voisines d'en face étaient en train de bronzer à leur fenêtre. D'un autre côté c'est assez frustrant et lassant, mais ça agrémente les réunions pénibles.
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