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  • Photo du rédacteurEd Arty

Chroniques du confinement - jour #5

La fin de semaine approche. Seulement le 5ème jour de confinement et travail à distance, il y a eu beaucoup de choses à faire côté travail et organisation à la maison, souvent en parallèle.

Paradoxalement, le temps est passé très vite tout en laissant l'impression que cela fait bien deux semaines que nous sommes bloqués.

Mais voilà : le pire est à venir, avec un nouveau paradoxe. Le week-end se profile avec la libération du travail qui nous sollicitait par des connexions incessantes sur l'ordinateur ou le téléphone. Le temps du repos ? Le temps de l'oisiveté ? Que faire ? Nos week-end, même pluvieux, ont toujours été trop courts et celui-ci ne devrait pas déroger à la règle. Comment les enfants vont-ils réagir, une fois libérés des obligations de la semaine et ayant probablement moins de travail à accomplir samedi et dimanche ?


Le dilemme est grand entre l'indispensable sortie pour garder la forme et prendre l'air et le civisme afin d'éviter de propager la maladie. Il ne faut pas donner le mauvais exemple, donc marcher ou courir près de la maison, éloignés de ceux avec qui nous vivons (même si nous avons déjà partagé nos virus). La tentation, en prenant nos précautions, de la liberté dans une ville désertée. Le risque que d'autres l'interprètent mal et en profitent pour faire n'importe quoi.


Photo : évasion grâce au stock "spécial crise" de Whisky


Dernier point : quasiment tout le monde se prépare à un confinement qui durera plus d'un mois. Le pic de l'épidémie étant annoncé pour mai, la décrue se fera jusqu'en juin. Nous pourrions être confinés 3 mois. Il est évident que les personnes ne respecteront pas tout, surtout en phase descendante, sauf catastrophe nationale. Quid de l'économie qui va peiner à s'organiser ? Quid des amants qui ne peuvent se retrouver :

- Euh, chérie, je sors faire un jogging, je reviens.

- Du jogging ? Je ne t'ai jamais vu faire de sport en 15 ans de vie commune. Même en chambre, tu n'es plus très vaillant…

- Oui, bon, ben, j'en peux plus, il faut que j'aille prendre l'air, je reviens, j'en ai pour deux heures.

- Deux heures ? Mais il est interdit de partir trop loin ! Tu pars chez ta maîtresse ou quoi ?

- Ah, ah ! Très drôle. Ahem, glups.


Une chose est certaine : notre vision du monde et de l'organisation du quotidien ne sera plus la même "après".

Nous aurons l'occasion d'y revenir. Je vous souhaite un bon week-end avec un petit break.

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