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  • Photo du rédacteurEd Arty

Le dire à son entourage ?

Je n'en ai pas parlé à mes parents. Trop hypocondriaques. Ma mère aurait été démesurément inquiète et aurait agi envers mois exactement à l'opposé de ce qu'il aurait fallu faire. Avec une commisération forcée qui m'aurait agacé. Mon père croit que toutes les personnes qui voient un psy (psychiatre ou psychologue, sophrologue, etc.) sont à catégoriser avec les fous. Cela aurait-il eu un effet salutaire sur lui de découvrir que son fils en est un ? Le rapprocher de la maladie mentale, seule maladie qui soit encore honteuse à leurs yeux, alors qu'eux-mêmes auraient besoin d'un appui. Tout le monde en aurait besoin, d'ailleurs, dans une certaine mesure.


J'ai gardé mon secret avec ma femme. La famille est tenue à l'écart, certains en sachant légèrement plus, mais sans connaître l'exacte vérité. Ainsi nous ne propageons aucune valeur négative autour de nous, aucune tristesse ou angoisse. Tant que je peux remonter la pente sans eux, c'est mieux.


Mon père ainsi qu'une personne très proche ont donc continué à déverser leur toxicité sur moi. Chaque fois que j'avais un échange avec l'un d'eux, j'avais un mal fou à m'en remettre. Ce n'était qu'agressions de leur part. Quand on est faible, tout prend des proportions démesurées. Ils sont incapables d'imaginer le mal qu'ils répandent au quotidien sur les autres.


Seuls des esprits supérieurs pourraient survoler leurs méchancetés et bêtises. Des esprits normaux les subissent et en souffrent, mais ils croient que ça passe. Des esprits affaiblis en pâtissent. Ces êtres malfaisants sont tellement focalisés sur leur écosystème (leur personne et les problèmes "supérieurs" qu'ils traitent) qu'ils en sont incapables d'imaginer que leur méthode n'est pas la bonne.

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