Burn-out, burnout ?
Et ses petits frères, bore-out et brown-out.
Il est un peu cuisiné à toutes les sauces car il n'est pas si simple de le définir, le caractériser et le reconnaître.
Ses causes aussi sont mal appréhendées.
Il y a néanmoins des points qui ressortent : une entrée infernale dans le travail, comme une addiction.
Un lien avec le stress, aussi.
Un mélange des deux probablement, l'un poussant l'autre, par la mauvaise hygiène de vie qu'il génère.
Me concernant, je disais pudiquement autour de moi que j'ai fait "une sorte de burn-out". Je n'ai jamais eu de diagnostic officiel, les médecins n'ayant jamais prononcé ce mot devant moi. Ni dépression d'ailleurs.
Y a-t-il d'ailleurs une frontière précise, comme un cancer où il faut une tumeur, une dépression ou il faut un certain nombre de symptômes dans une liste précise ?
Les journalistes présentent le burnout comme la panne générale de la machine liée à trop de travail, éventuel fruit d'un harcèlement ou de mauvaises conditions.
Il se traduit par l'impossibilité de faire quoi ce soit, de se lever le matin pour aller travailler, paradoxal effet inverse de l'addiction au travail qui était devenue comme la folie du moment.